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Je m’oublie dans les relations

Table des matières

Comment gérez-vous vos relations au quotiden ?

Est-ce qu’il vous arrive régulièrement de faire passer les besoins des autres avant les vôtres ?

D’avoir des difficultés à exprimer vos besoins ?

De culpabiliser rien qu’à l’idée de formuler vos propres besoins à un proche ?

Si c’est le cas, vous avez sans doute du mal à trouver votre place dans vos relations au quotidien et cela peut même générer de la frustration en vous. 

Dans cet article, je vous donne 3 conseils très efficaces et qui ont fait leur preuve pour mieux gérer vos relations. 

Ces 3 conseils vont vous permettre d’aborder vos relations de façon plus sereine, quelles que soient les difficultés que vous rencontrez dans celles-ci. 

Je dis toujours à mes élèves qu’il est très important de chercher l’origine de vos ressentis.

Quand vous comprenez ce qui est à l’origine d’une émotion, d’une douleur, vous ouvrez une brèche utile dans l’exploration de vos besoins. 

Je vais vous expliquer précisément dans les prochaines parties de cet article comment mieux cibler vos besoins et mieux arriver à les formuler. 

Démarrons tout d’abord avec la première attitude que je vois souvent en thérapie : 

1ère attitude : “Je fais passer les autres avant”

Ressentez-vous qu’à force de faire passer les autres avant vous, au bout d’un moment, vous n’avez plus de temps ni d’espace pour vous ?

Ce phénomène engendre souvent encore  plus de frustration en vous. 

Est-ce que dans votre histoire on vous a demandé de prendre soin des autres avant vous-même? 

D’ailleurs, avez-vous des frères et des sœurs ?

Je me souviens de cette cliente que j’ai accompagnée intensément à ce sujet.

Dans son histoire, sa mère lui demandait tout le temps de s’occuper de ses frères et sœurs, parce qu’elle était débordée. 

Du coup, elle a vraiment gardé ce réflexe de faire passer les autres avant elle. 

Si vous prenez conscience de ce schéma, et si vous réalisez que c’est quelque chose que vous connaissez dans votre histoire, vous allez déjà faire un premier pas.

A l’inverse : 

Peut-être avez-vous eu comme exemple des parents qui eux aussi donnaient tout en s’oubliant eux-même ? 

Demandez toujours d’où est-ce que vous tirez ce schéma.

Est-ce que c’est quelque chose qu’on vous a demandé de faire ou est-ce que c’est quelque chose que vous avez observé ?

Mon premier conseil pour arriver à changer les choses est de réaliser que certes, c’est vraiment génial de s’occuper des autres et parfois de le faire avant vous-même.

Mais l’idée est d’ajouter une règle à tout cela. 

D’ajouter ce petit quelque chose qui va faire une belle différence pour vous.

Par exemple, en vous disant : 

“Ok, bien sûr que je peux m’occuper des autres en leur donnant aussi mon attention mais j’ai moi aussi le droit aussi d’avoir de la place”. 

Vous allez tout simplement vous ajouter dans l’équation et ne pas vous oublier.

Au final, vous avez deux choix :

Choix 1 :  vous vous oubliez. 

Choix 2 :  vous vous ajoutez. 

En vous ajoutant dans la relation, vous n’allez pas entrer dans une sorte de compétition où vous allez ressentir que c’est vous ou l’autre. 

La relation va se transformer en vous ET l’autre.

L’idée est de réaliser que si vous-même ne prenez pas votre responsabilité de vous accorder une place, vous allez générer en vous de la frustration et de l’ agressivité.

Si vous êtes frustré (e), il y a de grandes chances que vous deveniez malgré vous agressif (ve). 

Vous n’allez plus vous reconnaître parce que vous allez être  envahi(e) par vos émotions et par des attitudes négatives qui ne vous conviennent pas. 

Dans cette situation, j’ai une astuce pour vous aider : 

Répétez vous cette simple phrase :  

“J’ai le droit moi aussi d’avoir une place, je peux aussi avoir du temps, ça peut être mon tour”. 

Prenez cette nouvelle habitude de vous mettre dans l’équation et d’apparaître aussi dans la relation. 

Vous verrez, vous allez vous sentir plus apaisé(e) 🙂

2ème attitude : je ne donne pas mes besoins facilement

Ici vous allez être dans l’attente que les autres devinent vos besoins. 

Au fond, vous attendez d’eux qu’ils s’en occupent mais quelque part, vous avez des difficultés à les dire et les formuler.

Tout cela va vous plonger une nouvelle fois dans la frustration voir la colère.

Si vous rencontrez souvent ce problème dans vos relations, ma première suggestion est de vous demander :

“Est-ce que je connais mes besoins ?” 

Vous autorisez-vous à vous demander de quoi vous avez vraiment besoin ?

J’ai constaté dans ma longue et passionnante carrière de thérapeute que bien souvent,  si vous n’êtes pas clair sur vos besoins, vous allez avoir tendance à vouloir que les autres les devinent et en tiennent compte. 

Demandez-vous :  

“Dans cette relation, quels seraient mes besoins ? “

Trouvez-en déjà un premier en entraînez-vous à pouvoir l’exprimer dès que vous en avez l’occasion. 

“J’ai besoin de telle chose, cela serait bien pour moi si tu pouvais faire cela”. 

Par contre, soyez vigilant (e) à ne pas le dire sous forme de reproche affirmé ou déguisé.

Pour cela, imaginez-vous que vous êtes dans le concept de Gestalt de la page blanche. 

Dites-vous que peu importe ce qui s’est passé, maintenant, dans le moment présent, parlez de votre besoin : 

“Aujourd’hui je te parle de mon besoin, c’est pas grave si tu t’en es pas occupé avant, c’est pas grave si tu le savais pas”

“Maintenant, nous sommes dans le moment présent et j’ai envie de te partager mon besoin.  Qu’est-ce que tu peux faire avec ça ?”

En agissant ainsi, vous allez clarifier vos besoins.  

Vous allez enfin oser demander. 

Vous allez peut-être avoir besoin que votre partenaire vous écoute plus, se pose, s’arrête et vous consacre vraiment quelques minutes pleines pour vous, tout simplement.

3ème attitude : “Je culpabilise quand je pense à moi”

Si vous avez cette difficulté, vous allez régulièrement ressentir une émotion forte de culpabilité dès que vous pensez à vos besoins. 

C’est un peu comme si cette émotion vous empêchait de demander quelque chose qui est bon pour vous.

Du coup, cela va vous mettre dans une émotion négative et désagréable. 

J’ai d’ailleurs écrit un article très complet pour vous apprendre à réguler vos émotions

Souvent, ce que j’observe, c’est que si vous êtes dans cette difficulté, au fond vous ne connaissez pas votre valeur. 

Ainsi, cela se traduit par :

“Si je pense à moi, c’est trop”

« Qui suis-je pour penser à moi?” 

“Les autres sont plus importants que moi”

En fait, cela révèle que vous n’avez pas assez conscience de votre valeur. 

Finalement, cette culpabilité vient en quelque sorte vous donner un petit signal en vous disant :

“Tiens, plutôt que d’être coupable, et bien regarde la valeur que tu te donnes ”

Est-ce que c’est facile pour vous de vous donner de la valeur ? 

De penser que vous êtes important (e) ?  

Si au fond de vous, vous pensez ne pas être important, et bien forcément, vous allez culpabiliser. 

Comment réagit-on par rapport à ce sentiment de culpabilité ? 

Mon conseil est de rester dans le sentiment. 

Ne cherchez pas à essayer d’enlever cette culpabilité.

Traversez-là un peu comme un courant d’air qui vous traverse et qui vous donne un petit frisson. 

Dites-vous : 

“Je me sens coupable, je vois que pour moi ce n’est pas facile, mais avec ce sentiment d’inconfort, je vais me dire, même si ce n’est pas facile  : 

Je suis important, j’ai de la valeur et j’ai le droit d’avoir une place moi aussi dans mes relations”.

L’idée ce n’est pas d’évacuer la culpabilité, c’est de la traverser et vous répéter : 

« Avec mon sentiment de culpabilité, je vais quand même rajouter un peu de place pour moi, même si je me sens coupable, je vais quand même le faire”. 

N’attendez pas de ne plus ressentir cette culpabilité pour prendre ainsi votre place.  

Même si ce n’est pas facile, faites-le quand même.

Vous verrez, au fur et à mesure, vous y arriverez de mieux en mieux 🙂

"Accepter, clarifier et changer pour prendre soin de moi dans mes relations”

Le changement passe souvent par “ce n’est pas facile mais je le fais”.

Rien que de passer à l’action va vous faire avancer. 

Clarifiez vos besoins dans vos relations. 

Au moins un besoin pour chacune de vos relations ou vous sentez que vous avez des difficultés à être vous-même.

Mettez le en pratique car vous aussi vous avez votre place à prendre dans la relation. 

Au fur et à mesure, vous vous sentirez plus à l’aise et vous appliquerez ces conseils plus facilement. 

C’est une pensée que je vous invite à vous dire et à vous répéter pour transformer votre interne : 

“je prends aussi soin de moi dans mes relations”.

Partagez-moi vos résonances en commentaire en base de cet article, je serais très heureux de les lire. 

 Si vous voulez voir la vidéo qui est en lien avec cet article, vous pouvez cliquer sur ce lien.

Si vous avez envie d’aller plus loin dans votre développement personnel ou que vous avez envie de démarrer une nouvelle passion en aidant les autres, je vous invite à réserver votre rendez-vous avec un de nos conseillers pédagogiques. 

Lors de cet appel, vous pourrez poser toutes vos questions sur nos formations. 

Il vous suffit de cliquer sur ce LIEN et de remplir un formulaire en choisissant un créneau à votre convenance. 

On parle d’ailleurs de nous dans la presse dans cet article de FORBES ou de Planète 360 que je vous invite à consulter. 

Alors pourquoi pas vous ?

Nous lisons attentivement chacun de vos messages. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire ci-dessous pour partager vos impressions sur l’article

24 Responses

  1. Bonjour Arnaud,

    Je suis toujours surprise de la magnifique synchronicité des articles que tu réalises et que je reçois,avec ce qui est en figure pour moi dans ma vie. Cela me remplie de joie de voir combien la vie oeuvre et je suis pleine de gratitude envers toi de continuer à recevoir de toi sous différentes formes. Cet article est très clair et puissant pour moi. Je vais écrire mes nouvelles croyances et me donner plus de place dans mes relations. Dans mon agenda avec mes clients et ma famille je ressens le besoin de prendre soin de moi. Me donner du temps dans mon agenda car je fatigue.
    Je vois que j’ai résisté à connaître mes besoins et que penser aux autres avant moi a été une éducation et une stratégie pour avoir la paix. C’était une protection pour ne pas recevoir d’autres violences verbales ou dans le regard de mon père et de ma mère. Je cherchais à apaiser mes parents…
    Merci pour ta question. Trouver l’origine de cela va me permettre de changer. Je vais retrousser mes manches et aller découvrir mes besoins… Merci pour la prise de conscience. Merci mille fois.

    Bien à toi
    Marie

  2. Bonsoir,
    Ce sujet me donne à réfléchir et tout à coup devient clair la raison qui se trouve enfouie dans mon enfance, à faire passer les autres avant moi.Pas toujours chez mes parents je devais souvent m’adapter et pour des relations sans heurts adhérer à ce qui était là. Sans parler de moi et maintenant il faut apprendre à le faire, c’est dur tout en étant la solution ! Il n’y a pas d’autre chemin, merci aussi pour la précédente personne, ça me parle et j’adhère à ce que vous dites ! Merci beaucoup, jasmina

    1. Merci, cet article tombe fort à propos pour moi, j’essaierai de le mettre en application…

  3. Bonsoir. je ne sais même plus quand Laurent m’a offert une « découverte » de la gestalt. Déjà peut-être quatre ans, mais ça s’est présenté comme une évidence. Je préviens tout de suite je n’ai pas franchi le pas. je lis presque tout de ce que vous envoyez. Souvent, et depuis longtemps, il m’est arrivé de soigner mais sans que je l’ai décidé ou presque sans m’en apercevoir. Peut-être seul le cœur parle… l’empathie ou autre… je ne sais pas.
    J’ai eu beaucoup de chance en fait dans ma vie : ne pas être désirée, avoir eu un frère de deux ans de plus que moi catégorie débile profond (comme on disait à l’époque), muet, autiste.
    Je dis chance parce que ça m’a permis de développer ce qu’on a tous en nous, mais qui dans un cocon douillet est plus dur à trouver. Je dis chance aussi parce que j’ai eu des parents incroyables La curiosité est l’une de mes principales qualités. On s’entend, pas celle malsaine et médisante. Juste celle qui nous permet d’apprendre tous les jours.
    Dans les témoignages que je lis, je suis impressionnée. Que de souffrances dans l’enfance en fait…
    Merci juste pour ce que vous publiez
    j’arrête
    J’en ai déjà trop dit hihihi
    Brigitte

  4. J’ai lu et relu cet article et je suis touchée coulée.. Les relations… Et de surcroît de bonnes relations avec moi, avec les autres pour être sincère c’était devenu un cauchemar. Je me reconnais dans faire « passer les autres avant moi avec une allure de sacrifice ce qui me lassait avec un sentiment de frustration et de culpabilité si je pensais à moi. Eh oui pourquoi : une sœur capricieuse soi disant, à qui je devais tout donner pour la calmer car ma mère n’y arrivait plus et ne supportait plus ces débordements colériques. Dès parents qui n’ont pas appris à exprimer et respecter leurs propres besoins alors dans tout ce méli mélo comment en sortir indemne ?!
    Avec de la conscience, patience et respect je commence (et recommence avec de plus en plus de Bienveillance) à rétablir le courant de ce qui devait être.
    Aussi avec la compréhension et les pratiques de quelques années d’apprentissage à l’école Ifas d’Arnaud Sebal,le (ce) travail à changer ma vie et quelques bourgeons de fruits apparaissent.
    J’apprécie ces éclaircies dans mon quotidien et ma vie se remet doucement dans un flux vitalisant, avec quelques moments de bonheur. La relation devient possible dans ce qu’elle a de « bon « .
    Merci Arnaud de ce que vous avez écrit car cela révèle votre expérience et approche de ces difficultés.Merci aussi de me montrer que parfois je peux me décourager cependant il ne tient qu’à moi de m’y remettre pour que le changement s’installe et soit intégré.

  5. UN seul mot Merci …Je traverse un moment douloureux, qui m’oblige à me remettre totalement en question et à m’affirmer enfin auprès d’un être cher Merci donc pour cet article qui arrive pile au bon moment et m’aide à avancer ; merveilleuse synchronicité

    Marie-Eve

    1. BonjourArnaud
      Merci pour cet article. Il tombe au bon moment pour moi et mes clients. Un sujet bien explicite, bien organisé, des questions et des conseils pouvant concernés bcp de personne. Je me fais une joie de le partager
      Je citerais 2 phrases pour lesquelles je me suis attardée.
      Demandez toujours d’où est-ce que vous tirez ce schéma ?
      ce n’est pas facile mais je le fais.
      Merci Arnaud

    2. Merci Marie-Eve. Nous sommes ravis de savoir que notre article arrive au bon moment. Belle journée à vous

  6. Merci Arnaud pour cet article qui vient faire comme une piqûre de rappel à notre responsabilité d’adulte. Apprendre à faire différemment de ce que j’ai appris , pour pouvoir vivre des relations différentes et des émotions différentes. Le chemin de l’apprentissage Est long et parfois compliqué, mais je vais dans la bonne direction. Merci pour votre accompagnement sur mon chemin. Je suis pleine de gratitude.

    Jeanne

  7. Merci Arnaud pour cet article et tous les autres! prendre sa place, s’occuper de soi sans culpabiliser, me donner de la valeur… c’est tout ce travail que j’ai entamé à l’IFAS et l’envie aussi pour moi de transmettre que c’est possible.

  8. Votre article me fait réaliser tout le chemin parcouru pour me sentir en meilleure harmonie dans mes relations. Je prends de plus en plus ma juste place et mon action n’est ni pour l’autre ni contre l’autre mais avec l’autre pour un plaisir partagé. Merci pour cet article enrichissant.

    1. Merci Emilie. Nous sommes ravis que notre article vous ai apporté plus de clarté.

  9. Bonjour et merci Arnaud pour cet article à forte résonance effectivement.
    Prendre soin de soi avant de pouvoir prendre soin de l’autre, … même si ce n’est pas toujours facile, je vais le faire dorénavant !!
    Et merci pour la qualité de vos enseignements.

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