Dans notre approche de la Gestalt, le respect de chaque personne est au centre de nos préoccupations.
Le métier de thérapeute répond à un code de déontologie qui met en évidence l’ensemble des valeurs phares de notre école. Ces valeurs correspondent à notre éthique.
Chaque élève diplômé et formé dans notre école a signé notre code de déontologie.
Retrouvez les 12 points de notre code ci-dessous :
Le professionnel ou la professionnelle formé à l’École Humaniste de Gestalt, s’engage à conduire ses accompagnements Gestalt avec des personnes majeures uniquement, dans le respect de la méthode enseignée. Il ne mélange pas les approches et n’utilise pas d’autres outils que ceux proposés lors de sa formation.
C’est fondamental d’exposer à vos clients de manière claire le cadre dans lequel va se dérouler leur thérapie :
la confidentialité des contenus, le paiement des séances, leur prix, leur régularité et leur durée.
Cette clarté va faciliter l’engagement de votre client et ce dès la première séance. L’objectif est ici de créer de la sécurité pour que votre client se dévoile au mieux.
Cette sécurité va lui permettre de parler de lui en profondeur justement parce qu’il va se sentir protégé par ce cadre de confidentialité et de non-jugement.
Le thérapeute va exclure toute violence et tout passage à l’acte sexuel entre lui et son client.
Le thérapeute a conscience de ses limites. Il est en mesure de se positionner avec sérénité, c’est-à-dire d’accepter ou non un nouveau client.
Il sait référer à un autre praticien ou à un médecin un client qui dépasse ses compétences actuelles.
Il intègre à sa pratique des séances de supervision.
Gardez à l’esprit que c’est aussi très important pour votre bien-être physique et psychique d’avoir des temps de ressourcement, de vous aménager du temps pour vous.
Le thérapeute peut intervenir en séance et parler de lui, mais uniquement dans l’intérêt élevé de son client. Tout se qu’il va dévoiler de sa vie privée est toujours très contrôlé.
Le thérapeute n’est pas là pour parler de son passé ni de ce que lui évoquent les contenus amenés par son client.
Le professionnel est dans la vigilance par rapport à son dévoilement : il ne dévoile pas à son client son champ 4 (son passé développemental) ni son champ 3 privé (sa relation de couple par exemple).
ll est par contre conscient de l’importance du dévoilement de son expérience avec le client (champ 1), dans l’intérêt élevé de ce dernier.
Le thérapeute reste face à son client dans une posture de neutralité accueillante quant aux faits de société.
Le thérapeute a une grande conscience professionnelle. Il met le focus sur la confidentialité des séances, le respect du cadre.
Il est impliqué dans ses séances et engagé dans le suivi de ses clients.
Il prend le temps de se préparer pour ses séances.
Il a des relations bienveillantes et soutenantes envers ses collègues.
Le thérapeute est conscient de l’importance de la supervision professionnelle, et de la nécessité de sa pratique régulière.
Il en mesure la portée pour lui comme pour ses clients.
Le thérapeute est conscient qu’il doit continuer sa thérapie personnelle et de l’impact de celle-ci a sur sa capacité à recevoir et à accompagner un large panel de clients.
Nous formons des thérapeutes qui sont en mouvement, qui ont suivi eux-même une thérapie personnelle pour mieux intégrer les concepts de la Gestalt.
C’est important de continuer la formation au-delà des cycles de formation de base pour approfondir les concepts de la Gestalt, en voir de nouveaux et pouvoir ré-interroger ce que vous savez ou pensez savoir.
A l’école, nous proposons chaque année à nos élèves de nouvelles formations complémentaires pour explorer un autre versant de la thérapie.
Le thérapeute communique avec vérité et clarté sur sa pratique et sur sa formation professionnelle donc sur son statut de Gestalt-praticien.
On ne sépare pas la déontologie professionnelle de celle qu’on doit avoir en cours d’apprentissage.
Dans notre approche de Gestalt, cela serait un non-sens que de se dire qu’on peut se laisser aller à plein de choses sous prétexte qu’on est pas encore un(e) praticien(e) professionnel(le).
Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas encore praticien(ne) que vous êtes séparé(e) du code de déontologie.
C’est grâce à la relation thérapeutique que votre client va pouvoir aller en profondeur parce que c’est une relation authentique et de confiance.
C’est aussi grâce au code de déontologie.
Ce n’est pas la même chose de se confier à un ami qu’à un thérapeute.
C’est pour cela aujourd’hui que nous avons créé ce code de déontologie dans notre école.
Chaque élève diplômé s’engage à le respecter ce qui est une marque de confiance supplémentaire pour le client.
L’ÉCOLE HUMANISTE DE GESTALT
CODE DE DÉONTOLOGIE D’EXERCICE DE LA GESTALT
(mise à jour 20/11/2023)
1. Le professionnel ou la professionnelle formé à l’École Humaniste de Gestalt, s’engage à conduire ses accompagnements Gestalt avec des personnes majeures uniquement, dans le respect de la méthode enseignée. Il ne mélange pas les approches et n’utilise pas d’autres outils que ceux proposés lors de sa formation. (Pour une fluidité de lecture nous parlerons du professionnel au sens féminin ou masculin. Nous parlons aussi de clients car le professionnel n’est pas considéré comme personnel de santé même si son impact sur la société est à notre sens important. )
2. Il reçoit son client dans un cadre clair qu’il expose en début de thérapie. Ce cadre comprend des éléments sur ce qu’est une thérapie, la particularité de ce qu’est la relation thérapeutique ainsi que la confidentialité des contenus amenés par le client. Cette confidentialité est élargie au superviseur du professionnel lors des séances de supervision. Le professionnel a une relation claire et fluide avec l’argent. Il informe son client du montant de ses séances, du mode de paiement de celles-ci, et précise que les séances manquées sont dues. Il définit de manière écologique pour lui, le délai acceptable pour une annulation de séance.
3. Est posé comme élément du cadre l’absence de passage à l’acte entre le client et son professionnel, ce qui exclut les relations sexuelles et la violence.
4. Le professionnel a conscience de ses limites. Il est en mesure de se positionner avec sérénité, c’est-à-dire d’accepter ou non un nouveau client. Il sait référer à un autre praticien ou à un médecin un client qui dépasse ses compétences actuelles. Il intègre à sa pratique des séances de supervision. Le professionnel met également de la conscience sur ses limites physiques et psychologiques et sait se ménager des temps de ressourcement.
5. Lorsque le professionnel intervient en séance, il le fait dans l’intérêt élevé du client au travers de contenus assimilables par lui. Ses compétences lui permettent de se faire le reflet de sa manière d’être en contact avec les autres et son environnement tout en s’appuyant sur la relation thérapeutique comme vecteur de développement de comportements plus ajustés.
6. Le professionnel est dans la vigilance par rapport à son dévoilement : il ne dévoile pas à son client son champ 4 (son passé développemental) ni son champ 3 privé (sa relation de couple par exemple). ll est par contre conscient de l’importance du dévoilement de son expérience avec le client (champ 1), dans l’intérêt élevé de ce dernier.
7. Il est et reste face à son client dans une posture de neutralité accueillante quant aux faits de société.
8. Sa conscience professionnelle permet au professionnel de mettre le focus sur la confidentialité des séances, de faire respecter le cadre, d’être impliqué dans ses séances et engagé dans le suivi de ses clients comme dans son suivi en tant que praticien. Il prend le temps de se préparer pour ses séances. Il a des relations bienveillantes et soutenantes envers ses collègues.
9. Il est conscient de l’importance de la supervision professionnelle, et de la nécessité de sa pratique régulière, et ce tout au long de sa pratique. Il en mesure la portée pour lui comme pour ses clients.
10. Il est conscient de l’intérêt de son travail en thérapie individuelle et de l’impact de celle-ci sur sa capacité à recevoir et à accompagner un large panel de clients.
11. De la même manière, il mesure l’importance de la formation continue au-delà des cycles de base de sa formation. Approfondir les concepts au travers de thèmes transversaux, mieux comprendre ce qui se joue dans la relation thérapeutique sont des opportunités de développement tant pour le professionnel que pour sa pratique.
12. Il communique avec vérité et clarté sur sa pratique et sa formation professionnelle donc sur son statut de Gestalt-praticien