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Qu’est-ce que la psychologie comportementale ?
On parle régulièrement de la psychologie comportementale. Ce type de thérapie est populaire depuis quelques années en Europe et aux Etats-Unis.
Nous vous parlons ici pour que vous puissiez faire la différence avec la Gestalt.
Ces deux formes de thérapies divergent :
La psycho comportementale est une thérapie dite brève.
Elle suggère que tout symptôme d’anxiété ou de phobie est la marque d’un comportement inapproprié acquis par l’individu au cours de son enfance.
NB : Dans la psychologie comportementale, le praticien est plus directif que dans les autres formes de thérapie.
Alors qu’avec une approche gestaltiste, le rôle du thérapeute ou du praticien est plutôt orienté vers un esprit de co-création avec son client.
Dans la psychologie comportementale, le praticien compte sur l’engagement total du patient.
Il lui propose de faire des exercices en dehors des séances afin de s’assurer de son implication.
Il va ainsi l’aider à se débarrasser de ses comportements problématiques et répétitifs.
Néanmoins on associe aujourd’hui la psychologie comportementale et la psychologie cognitive jusqu’à même les regrouper sous le nom TCC, qui signifie thérapie cognitivo-comportementale.
Thérapies comportementales et cognitives (TCC) : quelles différences et similitudes ?
La psychologie comportementale et la psychologie cognitive sont aujourd’hui souvent associées, voire fusionnées sous le nom de Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), il est essentiel de comprendre leurs différences pour comprendre toute la richesse de cette approche thérapeutique.
Ces deux courants de la psychologie clinique, apparus séparément, proposent des perspectives d’analyse et d’aide sur le comportement et le mental. Comprendre leurs distinctions permet de mieux appréhender comment les TCC offrent une psychothérapie complète et efficace.
Les thérapies comportementales : l’action au cœur du changement
La thérapie comportementale repose sur la psycho comportementale et se concentre sur les comportements observables et appris, Son fondement théorique est qu’un comportement inadapté, qu’il se manifeste sous forme de phobie, d’anxiété ou d’autres symptômes, est le résultat d’un apprentissage et peut donc être « désappris » ou modifié par un nouvel apprentissage.
Les thérapies cognitives
Elles se focalisent sur l’influence des processus de pensée (cognitif) sur les émotions et les comportements. L’idée centrale est que ce ne sont pas les événements eux-mêmes qui causent nos difficultés émotionnelles, mais plutôt l’interprétation que nous en faisons, nos modes de pensée.
Le lien entre les deux thérapies (TCC)
Le fait de réaliser que les comportements et les pensées (cognitions) sont liés et s’affectent mutuellement a tout simplement donné naissance aux Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) Cette approche est aujourd’hui l’une des formes de psychothérapie les plus validées par la psychologie scientifique pour traiter une multitude de troubles mentaux et de difficultés psychologiques, incluant les troubles anxieux, les phobies, la dépression, et les addictions
La psychologie cognitive : pilier fondamental de la thérapie cognitivo-comportementale
Les fondements de la psychologie cognitive
La psychologie cognitive, c’est vraiment un des points clés de la psychothérapie d’aujourd’hui. Elle s’intéresse à tout ce qui se passe dans la tête : comment on perçoit les choses, comment fonctionne la mémoire, ce qui attire notre attention, et comment on réfléchit.
L’intégration entre les thérapies comportementales et cognitives
L’association des thérapies cognitivo-comportementales représente une avancée révolutionnaire dans le secteur de la thérapie. Cette méthode globale démontre que : Les comportements sont directement influencés par les pensées (aspects cognitifs). Nos schémas de pensée peuvent, à leur tour, être modifiés par les comportements. L’efficacité des TCC repose sur cette interaction bidirectionnelle.
Applications concrètes de la psychologie cognitive
Elle offre la possibilité de reconnaître et de modifier les patterns de pensée dysfonctionnels qui perpétuent les troubles psychologiques. Les thérapeutes emploient des méthodes spécifiques pour soutenir leurs patients à :
- Identifier leurs pensées négatives automatiques
- Élaborer des stratégies de restructuration cognitive.
- Incorporer ces nouvelles perspectives dans leur vie quotidienne.
Quelle est l’origine de la psychologie comportementale?
La psychologie comportementale est apparue au milieu du XXème siècle.
A peu près au même moment sort l’ouvrage fondateur de la Gestalt, intitulé “Gestalt-thérapie”, coécrit par Perls, Hefferline et Goodman. Cette approche, met un accent fondamental sur l’ici et maintenant, encourageant la prise de conscience de ce qui se passe et se ressent dans le moment présent, en contraste avec les thérapies se centrant davantage sur le passé. Le thérapeute gestaltiste va ainsi orienter son client vers ce qu’il peut faire « aujourd’hui et maintenant » pour initier un changement.
C’est en 1924 que les premières thérapies comportementales sont mises au point par Mary Cover Jones. Elle les a utilisées pour aider des enfants à faire face à leurs phobies.
Mais c’est surtout entre les années 1950 et 1960 qu’ont lieu les plus grandes avancées en matière de psy comportementale, grâce au travail d’Albert Ellis. Il met en avant l’hypothèse que les troubles mentaux des personnes puissent être liés aux comportements mis en place depuis l’enfance.
Qui est concerné par la psychologie comportementale ?
Elle peut être utilisée sur les enfants, les adolescents et les adultes. Son efficacité est reconnue pour les personnes atteintes de certains troubles :
- Trouble du sommeil, alimentaire, TOC,
- Sur les addictions,
- Les syndromes de stress post-traumatique,
- Les phobies et les troubles anxieux
Chez les enfants, il y a d’excellents résultats dans les cas d’hyperactivité, d’énurésie et dans les divers troubles scolaires.
Alors que la Gestalt-thérapie que nous enseignons à l’école humaniste de Gestalt s’adresse aux aussi bien à des personnes en souffrance, tout comme aux personnes qui sont à la recherche d’un épanouissement émotionnel. .
Un Gestalt thérapeute peut aussi bien recevoir une personne qui a besoin d’une aide pour traverser un moment de crise tel qu’un deuil, ou une personne qui veut travailler sur elle en suivant une approche en harmonie avec la vie qu’elle désire.
Y-a-t-il des personnes pour qui la psychologie comportementale est contre-indiquée ?
Il n’y a pas à proprement parler de contre-indication à faire appel à cette psychothérapie.
Cependant, ce type de thérapie peut effectivement être moins performant sur certaines personnes :
- Celles qui ne prennent pas vraiment leur thérapie au sérieux et qui attendent plutôt que ce soit le professionnel qui trouve les solutions
- Les personnes sous médication puisque la thérapie comportementale n’est qu’une aide supplémentaire pour arriver sur les voies de la guérison.
- Les personnes qui n’ont pas vraiment choisi leur approche ou leur thérapeute auront du mal à avoir des résultats.
En Gestalt, nous avons un concept qui est très fort dans notre école :
Chaque personne qui suit une thérapie doit se sentir bien avec le professionnel mais aussi la méthode qu’il utilise.
Notre approche est en fait très différente de la thérapie comportementaliste.
Je vous recommande d’ailleurs la lecture de l’article qui parle de quelle approche thérapeutique choisir pour devenir thérapeute.
Comment se déroule une consultation de psychologie comportementale ?
Il existe plusieurs types de thérapies dans la psychologie comportementaliste : les thérapies cognitives, de mindfulness etc…
En règle générale, une thérapie comportementale est bien plus rapide qu’une psychanalyse, mais cela peut varier selon la difficulté du problème à traiter.
Dans un premier temps, il faut compter 3 à 5 séances de démarrage.
Ces séances servent à mettre en place la meilleure stratégie possible afin de comprendre et d’aider le client.
Elles sont principalement basées sur une auto-évaluation du patient et c’est à ce moment que ce dernier note ses objectifs et ce qu’il souhaite obtenir comme résultats.
Puis vient la phase de traitement à proprement parler.
On mise sur une vingtaine de séances, dont le nombre peut varier selon le trouble mais aussi les progrès effectués par le patient.
Ces séances de 45 à 60 minutes, se déroulent de manière hebdomadaire et sont structurées selon les premières séances effectuées.
Normalement, tout est planifié en amont.
Viennent au final environ 3 séances de post-traitement qui permettent de savoir si le patient a su maintenir ses objectifs et si tout se passe bien.
En Gestalt, l’approche est très différente, plus orientée vers le lien entre le thérapeute et son client.
Vous souhaitez en savoir plus ? Je vous laisse découvrir un aperçu dans cet article.
Les Trois Vagues des Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC)
Les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) constituent un champ thérapeutique en constante évolution. Pour mieux comprendre le sujet dans sa globalité, il est courant de parler de « trois vagues » successives. Chacune de ces vagues a apporté de nouvelles perspectives et techniques, enrichissant la psychothérapie et élargissant le champ d’application des TCC pour divers troubles mentaux et problématiques émotionnelles. Loin de se remplacer, ces vagues se complètent, offrant aujourd’hui aux thérapeutes une boîte à outils particulièrement complète.
Première Vague : La Révolution du comportement au Cœur des TCC
La première vague, émergeant principalement entre les années 1950 et 1960, est centrée sur le comportemental. L’objectif est de modifier directement les comportements observables et mesurables considérés comme inadaptés ou sources de souffrance.
Deuxième Vague : L’Intégration de la Dimension Cognitive dans les TCC
La deuxième vague, se développant à partir des années 1970, reconnaît les limites d’une approche purement comportementale et intègre la dimension cognitive. Elle postule que nos pensées, interprétations et croyances jouent un rôle central dans nos émotions et nos comportements.
Troisième Vague : L’Ère de l’Acceptation, de la Pleine Conscience et des Valeurs en TCC
Apparue plus récemment vers la fin des années 1990 et au début 2000, la troisième vague des TCC ne cherche plus seulement à changer le contenu des pensées ou les comportements, mais plutôt à modifier la relation que la personne entretient avec ses expériences internes (pensées, émotions, sensations). Elle met l’accent sur l’acceptation, la pleine conscience, les valeurs personnelles et l’engagement.
Quel type d’exercice peut-on trouver dans une thérapie comportementale ?
Le professionnel comportementaliste dispose de nombreux outils pour aider son patient à aller mieux sur un délai finalement assez court.
Voici quelques exemples:
La désensibilisation systématique de Wolpe : Cette méthode s’appuie sur le fait de détendre le patient et de le confronter petit à petit à des stimuli de plus en plus anxiogènes.
Il faut que le patient soit calme et serein pour qu’on le mette face à ses peurs, de la moins importante à la plus stressante.
Cette approche nécessite plusieurs séances, qui amèneront finalement le sujet à appréhender ses peurs avec un sentiment de détente.
Les jeux de rôle : principalement utilisée dans le cadre du développement personnel, cette technique implique une forte communication entre le patient et le professionnel.
En effet, le patient garde son rôle et le professionnel lui donne la réplique.
Il s’agit de faire comprendre au patient sa façon d’agir et de communiquer face à une situation.
Bien entendu, il existe d’autres exercices tels que le biofeedback, la restructuration cognitive, le modeling ou encore l’exposition avec prévention de la réponse.
Les exercices de la psycho comportementale sont riches et variés, d’où l’importance de mettre en place un plan d’action avec le professionnel qui vous suit.
En Gestalt, vous expérimentez une palette d’exercices très variés.
Si vous souhaitez découvrir la Gestalt, je vous invite à découvrir notre stage Nouveau Départ.
Pendant ce stage de deux jours, vous allez vivre un très bel échantillon de ces exercices, comme la page blanche, la boîte de transformation ou la fameuse chaise vide.
Quelle est la différence avec la Gestalt ?
La méthode Gestalt, que nous enseignons à l’école Humaniste se concentre sur la communication non verbale et verbale.
La posture, les gestes, la respiration ou encore le ton de la voix ont un rôle crucial en Gestalt puisqu’ils sont le lien avec notre corps.
Votre esprit peut dire oui alors que de son côté, votre corps dit non ou inversement.
Dans ce cas bien précis, cela va créer une dissonance en vous, sans même que vous vous en rendiez compte.
Le corps est très révélateur de votre état intérieur :
tensions dans la nuque, dans les épaules, le dos,
lourdeur dans l’estomac, problème de digestion, trouble du sommeil etc…
Le Gestalt thérapeute va aider son client à réconcilier son corps et son esprit, pour qu’il se sente aligné à lui-même et à ses valeurs.
La Gestalt thérapie, une formidable opportunité pour débloquer les problèmes relationnels
Elle vise à mettre ou remettre en mouvement ce qui s’est figé :
un événement douloureux,
des points de blocage dans les émotions
une baisse de l’estime de soi.
La Gestalt est aussi une philosophie de vie qui nous apprend à réguler nos émotions, à faire des choix et à assimiler les nouvelles expériences de la vie.
En Gestalt, il existe une vraie relation thérapeutique qui permet de créer une alliance très forte entre le thérapeute et son client.
Si vous avez souhaitez goûter à l’expérience de la Gestalt, je vous invite à réserver un appel de découverte avec un de nos conseillers pédagogiques.
Lors de cet appel qui est gratuit, vous pourrez poser toutes vos questions sur nos formations.
Et si ce rendez-vous pouvait changer votre vie ?
Le mot de la fin
Vous souhaitez aller plus loin sur la psychologie comportementale ? Prenez un rendez-vous dès aujourd’hui.
Ce sujet vous a intéressé ? Je vous propose pour aller plus loin de lire d’autres articles de notre blog :
“Je n’arrive pas à faire des choix, comment faire ?“
Pourquoi c’est pas simple de se sentir légitime ?
Qu’est-ce que la relation thérapeutique en Gestalt ?
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